jeudi 19 décembre 2013

La CGPME ne signera pas l'accord national inteprofessionnel sur la formation professionnelle



 La CGPME a, lors de son Comité Directeur de mercredi 18 décembre, pris la décision à l’unanimité (moins 3 abstentions) de ne pas signer le projet d’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle.
 
La CGPME et Patrice TAPIE, Président CGPME Côte d’Or et Bourgogne, constatent que le texte proposé à la signature des partenaires sociaux est "calibré" pour les grandes entreprises au détriment des PME/PMI. En pratique, il aboutit à la quasi suppression de la mutualisation financière du plan de formation dans les PME/PMI faisant triompher le règne du chacun pour soi et limitant les moyens réels des petites entreprises qui ne disposeront plus pour la formation de leurs salariés que de leurs ressources propres.

Les entreprises entre 10 et 300 salariés risquent demain d'être prises au piège d'un texte donnant le sentiment illusoire de laisser le libre choix de former ou non les salariés alors même que l'obligation prévue dans le Code du travail sera renforcée, exposant davantage encore les chefs d'entreprise à un risque juridique.

vendredi 22 novembre 2013

Appel aux chefs d'entreprise en vue des élections municipales. Cessez de vous indigner, agissez !





Patrons de PME et de TPE, artisans, commerçants donnent de la voix pour manifester leur exaspération ou appeler au secours. Confrontés à une fiscalité changeante devenue quasiment confiscatoire, à des réglementations tatillonnes, ils sont excédés. Eux qui, chaque jour, dans leur entreprise sont habitués à agir, ils ne comprennent pas que d'autres décident à leur place qui ils doivent embaucher, où ils doivent investir et pourquoi l'argent qu'ils gagnent si durement doit leur être confisqué. Ils n'acceptent plus le niveau actuel des charges sociales qui rend si difficile de recruter dans un pays qui compte plus de 3 millions de chômeurs. Ils ne tolèrent plus d'être toujours davantage mis à contribution alors que le secteur public (et la suppression de l'unique jour de carence dans la fonction publique vient d'en faire l'éclatante démonstration) renforce son statut de secteur protégé. Ils sont las d'être régulièrement montrés du doigt, sans cesse contrôlés, toujours suspectés, eux qui respectent les règles que d'autres bafouent en toute impunité.

La fiscalité rétroactive, les dispositifs à géométrie variable qui changent au gré des lois de finances les font même douter de la parole publique.

En résumé, les chefs d'entreprise en ont assez de subir.

Cette situation justifie-t-elle la grève des impôts ou le refus de s'acquitter des cotisations sociales ? La réponse est non. Ce n'est ni notre culture, ni notre intérêt. Croire que du chaos peut naître la solution, c'est au mieux faire preuve d'une grande naïveté et, au pire, jouer à l'apprenti sorcier.

À la CGPME nous avons toujours pensé que le monde du travail ne doit pas simplement être régi par les seules lois du marché mais qu'il doit légitimement être articulé autour de valeurs faites de liberté, de travail et de partage, ce que nous appelons le "libéralisme tempéré".

Ces valeurs, aujourd'hui menacées, il est temps de les diffuser, de reprendre en main notre destin, de cesser de subir.

Partout où se lèvent les impôts, des hommes et des femmes d'entreprise doivent être présents demain pour stopper l'inflation fiscale qui nous grignote, au niveau national ou territorial, depuis des années, pour faire en sorte que la baisse des dépenses publiques se concrétise enfin sans sacrifier pour autant l'investissement. Pour éviter, par exemple, que la taxe foncière ne bondisse de plus de 20% en 5 ans !

C'est pourquoi la CGPME et son Président Patrice TAPIE lancent un appel aux chefs d'entreprise pour qu'ils se mobilisent en se portant candidats sur les listes électorales, lors des prochaines élections municipales.

Il nous faut agir là où se prennent les décisions. Le reste n'est que littérature.

mardi 29 octobre 2013

La CGPME affirme que, suite à la suspension de l'écotaxe, toute nouvelle taxe connaîtra désormais le même sort ...




 
Le Premier ministre a annoncé la suspension de l'écotaxe. La mobilisation du monde agricole et économique, dont la CGPME, a été entendue.
Il y a lieu de s'en réjouir. Il y a désormais fort à parier, et c'est heureux, que toute nouvelle taxe connaîtra le même sort.
Patrice TAPIE, Président de la CGPME Côte d’Or, comme la CGPME tant au niveau national que régional, participera à la concertation annoncée. La CGPME refusera un simple toilettage du dispositif consistant à faire peser la taxe sur les transporteurs en revenant sur les mécanismes de compensation.
Pour autant la question du financement des nouvelles infrastructures reste posée. Il conviendra de réfléchir à une réaffectation du produit de taxes existantes en privilégiant les dépenses d'investissement et en allégeant les dépenses de fonctionnement dans le secteur public.

mardi 15 octobre 2013

La CGPME au côté des Chasseurs…..




La manifestation prévue vendredi 18 Octobre prochain à 14 H, et qui ira du Parc des Expositions à la Préfecture, se veut un appel général à une forte mobilisation des Chasseurs de la Côte d’Or.

Par la voix de son Président, Patrice TAPIE, Chasseur lui-même, la CGPME estime de son engagement et de son devoir d’être solidaire au côté des 13 500 Chasseurs de Côte d’Or ; dont une bonne partie est également des chefs d’entreprise.

En effet, les Chasseurs font aujourd’hui figure d’otages entre une administration étatique, peu réaliste en matière cynégétique, et un lobby agricole, craint par nos Gouvernants, et dont les exigences actuelles en matière de dédommagement des dégâts de gibier soit désormais insupportables, au sens premier du mot, pour la Fédération des Chasseurs.

Que faut-il faire ? Abattre le gibier, ou plutôt l’éradiquer pour régler en même temps ces problématiques, et celle de la tuberculose bovine, avec les conséquences économiques, que l’on imagine pour les uns et les autres.

La baisse significative du nombre de Chasseurs en Côte d’Or, depuis des années, devrait plaider pour amener une véritable concertation des parties, et dans cette logique, amener l’Etat à prendre ses responsabilités, et entrer dans l’arène avec la volonté d’être équitable ; et de cesser de jouer au Roi Salomon.

En espérant que toutes ces contraintes ne viendront pas constituer des contraintes à la liberté du droit de chasser, chèrement conquise par les générations antérieures.

jeudi 10 octobre 2013

La CGPME réclame une prise en compte du commerce indépendant




Le débat sur l’ouverture dominicale des commerces rebondit en raison de la concurrence exacerbée que se livrent les grands acteurs du commerce du bricolage.
Liberté de travailler et égalité de traitement devant la loi sont sur toutes les lèvres.
Il est un fait que la loi actuelle est trop complexe car un principe général de fermeture supporte trop d’exceptions, voire même d’exceptions aux exceptions.
La CGPME réclame donc une plus grande lisibilité des règles applicables pour garantir l’exercice d’une concurrence loyale. Mais la réflexion doit se faire de manière globale et non à partir des seules difficultés qu’elle pose à un secteur d’activité.
La CGPME Côte d’Or, par la voix de son Président Patrice TAPIE, favorable au maintien du principe du repos dominical, souhaite une remise à plat des dérogations existantes sans pour autant aboutir à une dérégulation totale qui signerait l’arrêt de mort du commerce indépendant, incapable d’assumer les surcoûts.
Gardons en mémoire que plus de la moitié des communes françaises n’ont déjà plus aucun commerce sur leur territoire.