Revue de presse de la CGPME Côte d'Or
jeudi 25 juillet 2013
mardi 23 juillet 2013
CCI : L'Etat fait un putsch budgétaire
Le
Gouvernement a annoncé 1,5 milliards d’€uros d’économies en 2014 sur les aides
aux entreprises et une baisse brutale de 270 millions d’€uros des ressources au
profit des CCI qui les représentent.
En
Bourgogne, l’impact serait une diminution de 7 à 8 millions d’€uros des
ressources consulaires.
Après
la révision des aides en faveur des employeurs d’apprentis, le Gouvernement
stigmatise, une fois de plus, les entreprises à travers leur CCI avec une coupe
de – 20% projetée pour 2014.
Patrice TAPIE, Président de la CGPME Côte d’Or et Bourgogne, juge cette proposition gouvernementale comme révélatrice d’une méconnaissance profonde des réalités économiques des TPE-PME de notre région. Chaque jour annonce son cortège de réformes iniques, les entreprises ont besoin de signes d’encouragements et d’espoir et ne doivent pas porter le coût du déficit public. Prendre sur la contribution des entreprises pour réduire le financement des CCI, c’est une manière déguisée d’augmenter la fiscalité. C’est aussi un moyen de prendre le contrôle sur les CCI et les élus consulaires. La CGPME, qui demande depuis longtemps une diminution des charges pesant sur les entreprises, exige aussi que les pouvoirs publics redonnent leurs libertés aux chefs d’entreprises et respectent la parole donnée.
jeudi 18 juillet 2013
Communiqué CGPME Côte d'Or : Loi Hamon / transmission d'entreprises : un texte inutile et dangereux
Le projet de "loi portant reconnaissance et développement
de l’économie sociale et solidaire" présenté par le Ministre Benoît Hamon
projette en cas de cession d’entreprise, d’imposer aux chefs d’entreprise de
moins de 50 salariés dans un délai de 2 mois avant la cession, une obligation
d’information préalable des salariés pour leur permettre, le cas échéant, de
présenter une offre de reprise.
Cette nouvelle obligation, si elle devait rentrer en vigueur, créerait une incertitude de nature à perturber le processus de transmission dont le succès repose sur l’anticipation et la discrétion. Ne pas inquiéter les salariés, les clients et les fournisseurs est, en effet, un des gages de la pérennité de l’entreprise. Quant à la consultation des salariés dans l’éventualité d’une reprise, nul besoin que la loi l’impose dans une petite entreprise où la proximité entre le chef d’entreprise et les salariés se vit au quotidien
La CGPME est opposée à ce texte à la fois inutile et dangereux.
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