Le
Président de la CGPME, Jean-François Roubaud, à la tête d'une délégation, a
rencontré le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, entouré de la Ministre des
Affaires Sociales et du Ministre du Travail.
En
ce qui concerne les retraites, le Président de la CGPME s'est opposé à
toutes nouvelles dépenses induites par un nouveau système prenant davantage en
compte la pénibilité. Il a rappelé qu'une "réforme dans la justice"
passe nécessairement par un rééquilibrage entre les régimes publics/spéciaux et
du secteur privé. En outre, il a souhaité que les efforts indispensables pour
sécuriser le financement du système de retraite prennent en compte les écarts
actuels de CSG entre actifs et retraités. Par ailleurs, il s'est prononcé pour
un recul de l'âge minimal des droits d'ouverture à la retraite plutôt qu'un
allongement de la durée de cotisations.
Le
Président de la Confédération des PME a enfin adressé un avertissement clair au
Chef du Gouvernement sur son refus absolu de toutes augmentations de
cotisations au-delà de celles déjà prévues, faut-il le rappeler, jusqu'en 2017.
Si une décision contraire devait être prise, la CGPME, et ses centaines de
milliers d'adhérents, ne resteraient pas sans réaction. La coupe est pleine.
Patrice TAPIE, Président de la CGPME
Côte d’Or et Bourgogne fait
part à son tour du "ras-le-bol fiscal" des chefs d'entreprise
exaspérés par l'avalanche de prélèvements nouveaux frappant toujours les mêmes
et en passe de briser dans l'œuf une croissance en trompe-l'œil. Il faut
dés maintenant remettre à plat les prélèvements qui étouffent les
entreprises et donner de la cohérence et de la visibilité à la politique en la
matière et fixer une ligne de conduite pour baisser enfin les prélèvements
obligatoires et relancer les investissements. Il faut baisser les charges qui
pèsent sur les entreprises pour donner de l’air aux industriels,
commerçants, prestataires de services et artisans qui sont au bord de
l’asphyxie.