lundi 26 août 2013

Le "ras-le-bol fiscal" des chefs d'entreprise - Communiqué de presse CGPME Côte d'Or

Le Président de la CGPME, Jean-François Roubaud, à la tête d'une délégation, a rencontré le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, entouré de la Ministre des Affaires Sociales et du Ministre du Travail.

En ce qui concerne les retraites, le Président de la CGPME  s'est opposé à toutes nouvelles dépenses induites par un nouveau système prenant davantage en compte la pénibilité. Il a rappelé qu'une "réforme dans la justice" passe nécessairement par un rééquilibrage entre les régimes publics/spéciaux et du secteur privé. En outre, il a souhaité que les efforts indispensables pour sécuriser le financement du système de retraite prennent en compte les écarts actuels de CSG entre actifs et retraités. Par ailleurs, il s'est prononcé pour un recul de l'âge minimal des droits d'ouverture à la retraite plutôt qu'un allongement de la durée de cotisations.

Le Président de la Confédération des PME a enfin adressé un avertissement clair au Chef du Gouvernement sur son refus absolu de toutes augmentations de cotisations au-delà de celles déjà prévues, faut-il le rappeler, jusqu'en 2017. Si une décision contraire devait être prise, la CGPME, et ses centaines de milliers d'adhérents, ne resteraient pas sans réaction. La coupe est pleine.

Patrice TAPIE, Président de la CGPME  Côte d’Or et Bourgogne fait part à son tour du "ras-le-bol fiscal" des chefs d'entreprise exaspérés par l'avalanche de prélèvements nouveaux frappant toujours les mêmes et en passe de briser dans l'œuf une croissance en trompe-l'œil. Il faut  dés maintenant remettre à plat les prélèvements qui étouffent les entreprises et donner de la cohérence et de la visibilité à la politique en la matière et fixer une ligne de conduite pour baisser enfin les prélèvements obligatoires et relancer les investissements. Il faut baisser les charges qui pèsent sur  les entreprises pour donner de l’air aux industriels, commerçants, prestataires de services et artisans qui sont au bord de l’asphyxie.