mardi 21 octobre 2014

CCI : la CGPME attachée au développement des territoires d'entreprises


 
L'Assemblée Nationale dans le cadre des discussions budgétaires en cours a adopté un amendement prenant le parti de ne pas provoquer un arrêt brutal des investissements et des actions du réseau consulaire, utiles au développement économique de nos territoires.

Si l'effort financier réclamé aura malgré tout un impact sur le fonctionnement du réseau consulaire, il préserve l'existence même des CCI, réseau de chefs d'entreprise au service d'autres chefs d'entreprise, auquel Benoît WILLOT, Président de la CGPME Côte d’Or reste fondamentalement attaché en raison notamment des services de proximité rendus aux TPE/PME françaises.

lundi 20 octobre 2014

Cession d'entreprises : les pires craintes des employeurs étaient en dessous de la réalité !




Se voir sanctionner parce que l’on n’a pas appliqué une loi…avant même que les décrets d’application en précisant les contours soient sortis ! Si ce n’est pas de la rétroactivité, cela y ressemble furieusement.

Ainsi donc les pires craintes des employeurs concernant la nouvelle obligation d’informer les salariés 2 mois avant la cession s’avèrent en dessous de la réalité.

La vente d’une TPE/PME intervenue depuis le 1er septembre pourrait être tout simplement annulée faute d’information préalable des salariés dont les conditions obligatoires seront précisées dans un décret attendu pour le 1er novembre !

La CGPME Côte d’Or, par la voix de son Président Benoît WILLOT, est hostile, sur le fond, à un texte incompatible avec les réalités opérationnelles du monde de l’entreprise.
Elle dénonce aujourd’hui sa forme juridique et, aux côtés des autres organisations patronales , dans un courrier adressé par Monsieur Jean-François ROUBAUD, Président National CGPME, à Monsieur Emmanuel MACRON, Ministre de l’Economie, en exige le retrait.

Et que l’on ne vienne plus nous parler de « simplifier la vie du chef d’entreprise… »
 

mardi 14 octobre 2014

TPE : glorifiées dans les mots, sacrifiées dans les faits

Les défaillances des Très Petites Entreprises (TPE) de un ou deux salariés ont augmenté de 30% au 3e trimestre 2014 par rapport à la même période de l’an dernier, selon le baromètre de la Société Altarès. La réalité est là : les plus petites entreprises sont les plus durement frappées par la crise. Elles disparaissent en silence entrainant une cohorte de drames personnels. Les TPE sont pourtant celles qui constituent un véritable potentiel de création d’emplois. Dans un tel contexte envisager d’accroître encore les contraintes qui pèsent sur ces entreprises en les accablant, malgré les demandes de dérogations formulées par la Confédération, avec un compte pénibilité impossible à mettre en place dans des entreprises de cette taille, relève de l’ineptie. De même prélever ainsi que cela est prévu dans le budget 2015, 3 millions d'euros sur le fonds d’assurance formation de l’artisanat (FAFCEA), revient à sacrifier l’avenir. Enfin ériger au rang de priorité l’introduction d’une présence syndicale dans les TPE serait incompréhensible. La CGPME Côte d’or, par la voix de son Président Benoît WILLOT, réclame, au contraire, des mesures de soutien aux TPE en accélérant, notamment, la mise en place du fonds de garantie, souhaité par la CGPME, pour les crédits de trésorerie jusqu’à 50 000 €, ainsi que la remise en vigueur de l’exonération de charges pour tout emploi supplémentaire dans les TPE. Les TPE ont trop souvent l’impression d’être les dindons de la farce. Elles subissent de plein fouet les nouvelles contraintes fiscales et sociales, en particulier celles qui relèvent du RSI, alors que bien souvent elles ne peuvent profiter des quelques dispositifs favorables tels que la suppression de la C3S. Glorifiées dans les mots, sacrifiées dans les faits.

vendredi 10 octobre 2014

Election des juges au Tribunal de Commerce de Dijon du 9 Octobre 2014

 
Lors du scrutin qui s’est déroulé le 9 octobre à la Cité judiciaire, la liste présentée par la CGPME a été élue.

 
Au total, 11 Magistrats dont 8 sortants renouvelés, et 3 nouveaux Juges ont été élus : 


Thierry BOUILLE, Sandrine BRATIGNY, Alain BRISSAUD, Gilles CLAVEL, Cyrille de CREPY,  Jean-Luc DEVERS, Nicolas DUCHET, Gaëlle EPIE, Hervé FAIVRE, Yves MAZO, Véronique ZEROUAL.

 
La CGPME remercie l’ensemble des Délégués Consulaires qui ont voté pour sa liste.

Une nouvelle fois, les électeurs se sont mobilisés et ont su montrer toute leur détermination à soutenir la magistrature consulaire, composée de patrons expérimentés et porteurs des vraies valeurs de l’entreprise indépendante, patrimoniale et familiale.

 
Le rôle du Tribunal de Commerce en temps de crise est primordial. Des Juges élus par leurs pairs rendent une justice de proximité au sein d’une instance impartiale, discrète, efficace, et composée d’acteurs économiques.

 

Ces Magistrats sauront, par leur expertise, leur engagement et leur intégrité, être les acteurs majeurs d’une justice responsable.

jeudi 2 octobre 2014

Au secours, le compte pénibilité revient !


 
Face à la fronde patronale jugeant dangereuses les dispositions envisagées pour la mise en œuvre du compte de prévention de la pénibilité, par ailleurs source de coûts supplémentaires et d'insécurité juridique, le Premier Ministre soucieux, avant la Conférence Sociale de juillet "d'apaiser les inquiétudes des entreprises, en particulier les plus petites", avait rouvert à la concertation les projets de décrets d'application.
 
A ce jour, et malgré nos efforts, rien n'a changé et les entreprises du secteur privé, quelle que soient leur taille ou leur activité se verront donc progressivement contraintes de mesurer individuellement pour chacun de leurs salariés 10 facteurs de pénibilité parmi lesquels la manutention de charges lourdes, les postures pénibles, les températures extrêmes, le travail répétitif, les vibrations mécaniques…
 
Le gouvernement reste sourd à nos mises en garde et s'apprête subrepticement à publier un texte purement et simplement inapplicable.
 
Après les déclarations d'amour, serons-nous victimes d'une tromperie ?
 
La CGPME Côte d’Or rappelle ses responsabilités aux pouvoirs publics : il est encore temps de ne pas commettre l'irréparable et de ne pas alimenter une grogne grandissante en "pourrissant la vie" de nos TPE/PME.