jeudi 22 janvier 2015

François Asselin élu Président National de la CGPME



A l'issue d'une Assemblée Générale élective qui s'est déroulée Mercredi 21 Janvier à la CGPME Nationale, François ASSELIN, Président de la CGPME Poitou-Charentes a été élu Président de la CGPME avec 97% des suffrages exprimés. Le taux de participation était de 72%

François ASSELIN est entrepreneur du bâtiment, Président d'Asselin SAS (140 salariés, charpente, menuiserie, ébénisterie, ferronnerie d’art) depuis 1993.

Membre du Comité Exécutif de la CGPME depuis 2011, Président de la CGPME Poitou-Charentes depuis 2011, Vice-Président de la FFB - Président du Conseil National de la sous-traitance et des relations inter-entreprises depuis 2008, François ASSELIN a été Président de la CGPME des Deux-Sèvres de 2009 à 2011.

Il succède à Jean-François ROUBAUD, élu en 2002, qui a porté la voix des PME et TPE sur tous les fronts dans un contexte économique souvent difficile, et qui ne souhaitait pas renouveler son mandat.

François ASSELIN axera son action sur trois principes : encourager la prise de risque, remettre la valeur travail à sa place, accepter moins de sécurité dans le domaine économique au profit de plus de liberté.

Il déclare : "Ma priorité sera de défendre et promouvoir les PME et TPE, les entreprises patrimoniales qui créent l'emploi et forment le tissu entrepreneurial de proximité. La CGPME sera une voix positive dans le débat économique et social d'aujourd'hui, avec courage et sans tabou."

mardi 20 janvier 2015

Modernisation du dialogue social : la CGPME propose de se concentrer sur les entreprises de plus de 50 salariés


Force est de constater qu'à ce stade les discussions en cours sur la modernisation du dialogue social ont échoué. Il est vrai que les négociations se sont écartées progressivement de l'objectif initial d'allègement des seuils sociaux, véritables freins à l'emploi, pour s'orienter vers de nouvelles obligations visant les entreprises de moins de 11 salariés.

Échanger un allègement des contraintes pesant sur les entreprises de plus de 50 salariés contre de nouvelles obligations pour les moins de 11 salariés est un marché de dupes que dénonce avec force la CGPME Côte d’Or.

Les chefs d'entreprise de plus de 50 salariés attendent une simplification et une rationalisation du dialogue social alors qu'actuellement, par exemple, une entreprise de plus de 50 salariés peut compter jusqu'à 18 personnes participant aux instances de représentation du personnel !

Les chefs d'entreprise de moins de 11 salariés souhaitent simplement qu'on leur laisse la liberté de dialoguer directement avec leurs salariés sans une quelconque ingérence extérieure directe ou indirecte. Mettre en place de nouveaux salariés protégés désignés dans des commissions extérieures est donc à l'opposé de leurs attentes.

Dans un tel contexte, la CGPME propose de reprendre les discussions sur des bases différentes en se concentrant sur les entreprises de plus de 50 salariés et en prenant davantage en compte, pour chaque mesure proposée, les conséquences directes ou indirectes sur l'emploi.